Salariés JO Paris 2024 : journées épuisantes sans heures supplémentaires

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    "Physiquement, c'est très dur" : des journées à rallonge pour certains salariés des Jeux olympiques de Paris 2024
          Des salariés des JO attendent la fin de la compétition, dimanche, avec impatience. Épuisés par des horaires de travail conséquents, leur contrat en forfait jour ne prévoit pas le paiement d'heures supplémentaires.

Les employés des Jeux Olympiques sont impatients que la compétition se termine ce dimanche. Après avoir travaillé de longues heures, ils sont épuisés. Malheureusement, leur contrat en forfait jour ne leur permet pas de bénéficier du paiement des heures supplémentaires.

Les Jeux olympiques de Paris salués pour leur succès

L’organisation des Jeux olympiques de Paris est largement saluée en France et à l’étranger. La compétition touche à sa fin le dimanche 11 août, avec des performances sportives remarquables et un engouement du public. Cependant, la CGT tire la sonnette d’alarme concernant les dépassements du temps de travail légal pour certains salariés des Jeux, sans compensation pour les heures supplémentaires.

Franceinfo a recueilli les témoignages de certains salariés, dont les noms ont été modifiés pour préserver leur anonymat. Pauline, embauchée il y a six mois en contrat cadre, témoigne de journées de travail épuisantes, sans jour de repos depuis près de trois semaines. Elle supervise divers sites de compétition, du matériel à l’éclairage, avec des journées à rallonge pendant les épreuves.

Besoin de repos

Pauline décrit ses journées de travail intensives, commençant tôt le matin et se terminant tard dans la nuit, avec des tâches techniques de nettoyage et de rangement. Elle attend avec impatience la fin de son contrat pour enfin pouvoir se reposer. La jeune femme, enceinte, confie que la fatigue physique est très difficile à gérer, mais elle garde le moral pour mener à bien ses missions.

Le contrat de Pauline est basé sur un forfait jour, ce qui signifie qu’elle n’est pas rémunérée en fonction des heures travaillées. Sarah, embauchée il y a deux mois, souligne qu’elle est prête à suivre un planning à condition que ses heures supplémentaires soient payées conformément à la loi. Le problème réside dans le fait que le forfait jour ne prévoit pas de rémunération pour les heures supplémentaires. La CGT demande donc des négociations immédiates avec le Cojop. De son côté, Paris 2024 affirme que l’organisation respecte strictement le cadre légal en vigueur.

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Source de l’article : Francetvinfo

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