Bablyne Musenga se pose des questions sur ce qui s’est réellement passé avec sa fille. Elle souhaite comprendre ce qui a pu se passer et ce que sa fille aurait pu faire. L’opératrice du Samu impliquée dans cette affaire est convoquée en justice à Strasbourg à partir de jeudi pour répondre de l’accusation de « non-assistance à personne en danger ».
Les questions sans réponse de la famille Musenga
Bablyne Musenga, la mère de Naomie Musenga, exprime son incompréhension et sa colère face au comportement de l’opératrice du Samu qui n’a pas pris au sérieux les appels de détresse de sa fille en 2017. Elle se demande pourquoi une telle méchanceté et un tel manque d’empathie ont pu se manifester dans une situation aussi grave.
Elle évoque le moment où elle a entendu l’enregistrement de la conversation entre sa fille et l’opératrice, soulignant le contraste entre la détresse de Naomi et l’indifférence de l’opératrice. Pour Bablyne Musenga, il est important de mettre un visage sur cette voix pour comprendre ce qui s’est réellement passé ce jour-là.
La mère de la victime souhaite des explications et des réponses à ses questions. Elle ne comprend pas le comportement de l’opératrice et veut savoir ce qui s’est passé, ce que sa fille a pu faire pour mériter un tel traitement. Bablyne Musenga insiste sur le fait qu’en tant que mère, elle ne peut pas accepter de ne pas savoir pourquoi sa fille n’a pas reçu l’aide nécessaire.
La quête de justice de la famille Musenga
Louange Musenga, la sœur de Naomi, partage le désir de sa mère d’obtenir des réponses et des excuses. Elle se demande si l’opératrice réalise la gravité de la situation et si elle regrette son comportement. Louange Musenga souhaite également des excuses, qu’elle considère comme un premier pas vers la reconnaissance des torts commis.
Elle estime qu’un procès est nécessaire pour que la personne mise en cause reconnaisse sa responsabilité et que justice soit rendue. Louange Musenga espère que la condamnation de l’opératrice permettra à la famille de Naomi de trouver un certain apaisement, en leur donnant le sentiment que leur combat n’a pas été vain.
Malgré cela, la famille Musenga regrette que seule l’opératrice soit poursuivie dans cette affaire. Ils estiment qu’il y a des responsabilités partagées à plusieurs niveaux et espèrent que la justice pourra faire toute la lumière sur cette tragédie.
L’opératrice du Samu est jugée en correctionnelle à Strasbourg pour « non-assistance à personne en danger ». Les faits remontent à décembre 2017, lorsque Naomi Musenga est décédée après un retard conséquent dans sa prise en charge. L’opératrice a été mise en cause pour son manque de réactivité face à l’appel de détresse de la jeune femme.
Source de l’article : Francetvinfo