La maladie connue sous le nom de « langue bleue » est transmise par des insectes piqueurs et peut être fatale pour les moutons infectés. Heureusement, cette maladie ne se propage pas aux humains ni aux aliments.
La saison estivale s’annonce difficile pour les agriculteurs avec une mauvaise récolte de blé tendre et une épidémie meurtrière de fièvre catarrhale ovine qui sévit principalement dans le Sud-Ouest et en Corse. Un premier élevage de moutons a été contaminé par le sérotype 3 de la fièvre catarrhale, ce qui pourrait entraîner d’importantes pertes économiques pour les éleveurs.
Pourquoi l’apparition d’un nouveau sérotype en France suscite-t-elle des inquiétudes ?
La fièvre catarrhale ovine est déjà présente en France avec les sérotypes 4 et 8, mais le nouveau sérotype 3 représente une menace car les cheptels français ne sont pas immunisés contre celui-ci. Les conséquences pourraient être graves, comme l’explique Stéphan Zientara de l’Anses.
Où se situent les élevages les plus touchés ?
Outre l’élevage contaminé dans le Nord par le sérotype 3, la maladie frappe surtout dans le Sud-Ouest, en particulier dans les départements de l’Ariège, l’Aude et les Pyrénées-Orientales. La Corse est également durement touchée, avec de nombreux élevages impactés.
Quels sont les symptômes de la fièvre catarrhale ?
La maladie se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, des salivations, un œdème de la face et une cyanose de la langue. Elle peut entraîner des retards de croissance, la mort des animaux et des avortements, causant ainsi des pertes économiques pour les éleveurs.
Comment cette maladie se transmet-elle ?
La fièvre catarrhale se transmet entre ruminants par des insectes piqueurs, favorisés par les températures élevées. Le sérotype 3, présent en France, était jusqu’alors localisé aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique. La maladie ne se transmet pas aux humains ni aux denrées alimentaires.
Comment peut-on éviter les contaminations ?
Pour éviter une épidémie, le ministère de l’Agriculture a mis en place des restrictions et une campagne de vaccination volontaire et gratuite pour les éleveurs. Il est essentiel de vacciner les animaux pour prévenir la propagation de la maladie et limiter les pertes économiques.
Source de l’article : Francetvinfo